mercredi 10 octobre 2018

BAD WHISPERS à OR@NGE AMER

J'ai demandé au dictionnaire comment traduire "bad whispers" en encadrant bien avec les guillemets pour être sûre qu'il prendrait le groupe nominal en entier.


Il m'a répondu qu'il n'avait aucun exemple pour "BAD WHISPERS" !





(RV sur la page FB Orange Amer pour être au courant de la programmation toujours aussi soignée de notre bar qui a besoin de vous pour continuer à tracer cette route difficile, contre vents et marées : proposer de la musique dans un espace ouvert, un tantinet atypique et que tous ceux qui sont loin nous envient !)



Magasin Zinzin type "Comptoir des ZILS"

Comme je n'aime pas le texte sans image, j'en prendrai au hasard dans les archives histoire de ponctuer ces chroniques qui débutent officiellement en ce 10 octobre 2018, soit un an et 5 jours après le lancement de notre Vaisseau très spécial.

Ayant alimenté plusieurs blogs, j'ai décidé de créer un espace d'écriture entièrement dédié à notre belle langue et à la manière d'utiliser ces fameuses nouvelles technologies.

L'objet de celui-ci est de garder la mémoire de ce long voyage que nous avons entrepris, LONG JOHN SILVER et moi-même tout en offrant une lecture plaisante à celles et ceux que ce récit intéresse. Que les autres passent, restent à quai ou débarquent à la prochaine escale si ce voyage immobile les bouscule, les gave ou leur passe loin, loin au dessus de la tête, comme ces minuscules avions qui parfois laissent dans l'azur un tracé orangé, voire nous font pipi dessus...


LE VAISSEAU SPECIAL


Introduction


Puisqu'il faut bien commencer par un bout, piochons dans les innombrables images créées depuis que j'ai compris qu'un navigateur pouvait être autre chose qu'un type qui brave en solitaire l'orage en mer ou un explorateur qui plante en premier son p... de drapeau et décide que les gens qui étaient là avant lui feront d'excellents esclaves...



Sans lâcher le crayon, 1999

Bientôt vingt ans que j'ai décidé que je passerais outre le dégoût que m'inspirait l'écran et que je travaillerais le statut de l'écrit à l'écran afin d'inventer quelque chose qui utilise la machine sans qu'elle m'asservisse.

20 ans que j'ai lâché le texte pour l'image, la lecture pour le conte.

20 ans que j'attendais ce moment où je pourrais enfin chercher, créer, partager, inventer autre chose que les sempiternelles injonctions à liker, à s'insurger, à commenter, à titiller la corde sensible...

20 ans que j'ai envie d'écrire un journal de bord et non de produire un cahier journal.

Et bien plus encore que j'ai envie de transmettre le goût de lire, le plaisir inouï du Voyage immobile.


Collection privée

Alors que sonne enfin l'heure de la retraite, que je suis libérée des programmes pondus par des types et des nanas qui ont compris qu'il valait mieux fabriquer des esclaves qu'aller les chercher dans des contrées lointaines, que je n'ai d'autre projet que voir chacun des mes cheveux blanchir, je me suis dit :

"Mais, que vas-tu faire de tout ce temps libre ?"

Dans un premier temps, vous laisser imaginer tout ce temps libre, sachant que pour l'heure, il est temps pour moi de préparer la soirée du 13 octobre, où nous accueillons, ici, à OR@NGE AMER, Les Bad Whispers, que nous tenons à les nourrir sainement et dignement, que l'entrée est libre, qu'aucun chapeau ne circulera...

Les artistes ne sont pas des mendiants, ils vivent pour leur art et non de leur art.

Et ici, tout est fait pour l'amour de l'art, que ce soit celui d'accommoder les restes, de trousser quelques vers ou tricoter un doudou pour Noël...